C'est une poupée qui dit non, non, non ...



« Hugo, arrête de jeter la pâte à modeler par terre !
- Non !
- Ramasses là avec maman alors !
- Non !!
- Tu ne veux pas m’aider ?
- NON !!!
- Tu sais dire autre chose que non ?
- ... »







Les deux ans d’Hugo approchent et la crise qui s’y associe aussi. Nous sommes de plus en plus inondés de larmes, tympanisés de hurlements infondés et contestés à tout bout de Quand y en a marre...







... y a la littérature, documentation, blog, forum et voilà ce qu’il ressort de mes lectures :



Lorsque votre enfant est en crise, deux cas sont envisageables :



  • Votre enfant est colérique et en crise (invivable, vous ne sortez plus car il est vraiment ingérable)
  • Votre enfant est non colérique mais en crise (vous perdez de l’audition à chaque crise mais vous avez le temps de reposer vos tympans entre chacune ^^)



Premier cas :






Si votre enfant est colérique, vous avez un peu de pain sur la planche mais ce n’est pas mission impossible, c’est surtout des changements d’habitude.




  • Vérifiez votre comportement et celui des gens qui entourent l’enfant, s’il y a des colériques...

  • Réduisez drastiquement (mais progressivement) les sources d’excitations rétiniennes (et donc cérébrales, attention excitation ne veux pas dire stimulation) comme la TV, écran d’ordinateur, tablette (même si bébé ne le regarde pas, un écran allumé est un écran dangereux).

  • Arrêtez les sucreries après 16h (et s’en tenir à 2-3 bonbons par jour), éliminez les additifs E210, E927a, E124 et E621 de l’alimentation (pour plus de détails c’est ici et ici et enfin )

  • Instaurez des rituels pour calmer un enfant comme le yoga, une lecture, le jeu du silence.

  • Enfin, prenez au moins 1/2h pour jouer avec votre enfant (c’est du temps d’attention qu’il réclame le plus souvent).



Si malgré tout ça, votre bébé est toujours insupportable alors le problème est ailleurs (je me devais de faire la blague désolée) soit physique (douleur, eczéma, trouble oculaire) soit psychique (anxiété, peur du noir...) et dans ces cas je vous conseille de consulter un homéopathe.





Deuxième cas :



Votre enfant fait juste sa crise des 2 ans, c’est irrémédiable il doit vous tester pour évoluer ! Voilà quelques conseils pour passer le cap plus en douceur. 



Un enfant qui pleure ou cri, ne le fait pas sans raison et encore moins juste pour vous enquiquiner, il veut exprimer quelque chose mais ne sait pas comment le faire.



Identifions les crises :



1- Un besoin vital : même à deux ans un enfant qui a faim, ne sait pas forcément identifier son problème et encore moins l’expliquer, il va donc piquer une crise. S’il est repu, reposé, hydraté et qu’il ne souffre pas, tentez d’orienter votre enfant sur un jeu, il n’arrive peu être tout simplement pas à faire son choix. Si ce n’est pas ça... voir n°2-3-4 !



2- Une crise récurrente : « Dès que je le pose sur la table à langer, il hurle ! ». Je me suis posée ses questions :

  • A quelle fréquence ? Tous les jours ou presque.
  • Où ? Sur la table à langer.
  • Que faisions-nous ? Je l’habille tout simplement.
  • Quel est le problème ? Il n’a pas froid la salle de bain est confortable, il ne s’ennuie pas car je lui donne un jeu, il arrête même de pleurer quand il met sa crème lui-même... Peut-être veut-il s’habiller tout seul ?
  • Test ! J’ai proposé à Hugo de s’habiller seul, j’ai posé ses vêtements et couche à sa hauteur, et je lui ai dit : « Tu mets ta couche tout seul ? » Il a saisi la couche et à amorcer l’habillage, maintenant je l’aide à finir.
  • Bilan ? Plus de crise !



3- La crise ponctuelle : Ces crises arrivent toujours au mauvais moment, au supermarché, au parc, chez Papi et Mamie ! Là clairement votre enfant vous teste. On nous conseille d’éviter les sorties qui excitent trop l’enfant, alors éviter le supermarché je veux bien, mais on ne va pas rester enfermé à la maison sous prétexte d’éviter les crises !



Alors pour sortir et éviter les crises, il faut tout simplement préparer l’enfant :



* Dites ce que vous allez faire et ne pas faire et tenez-vous-en (ex : Nous allons visiter le zoo, tu peux marcher à côté de maman en lui tenant la main ou aller dans la poussette, en aucun cas maman ne te portera.).



* Prévenez votre enfant en avance d’un changement de situation (ex : Dans 5 minutes on quitte le parc).



Si tout se passe bien, une fois la sortie terminée demandez-lui son opinion, félicitez-le pour son comportement sans pour autant lui parler de VOTRE satisfaction (ex : Tu as aimé le zoo ? Ils étaient beaux les animaux ? En tout cas tu t’es très bien comporté et si tu veux on pourra y retourner (et si tenir ^^).



Si malgré cela la crise éclate, adoptez toujours le même comportement. Isolez vous avec votre enfant (au parc : placez vous derrière un arbre, dans un appartement : changez de pièce, au supermarché : sortez). Attendez que l’enfant se calme et demandez-lui s’il sait pourquoi nous avons refusé sa demande, rappeler-lui les règles et faites lui un câlin pour lui indiquer que l’incident est clos. Quelle que soit votre méthode, soyez constant et ferme, l’enfant comprendra vite où se trouvent les limites.



4- Le refus catégorique : L’exemple type en introduction, pour éviter les « NON !!!» en permanence, il faut ruser un peu. Ne posez pas de questions fermées et proposez des alternatives (ex : pour ton goûter tu préfères une compote ou un fruit ?). Expliquez votre demande (ex : Tu veux bien mettre ton manteau qu’on aille jouer dehors ?). Et apprenez à votre enfant à nuancer son refus ce n’est pas indispensable mais toujours plus agréable d’entendre « non, merci » ou « pas maintenant maman » que « NON !».



Les crises de tests sont inévitables et normales, elles font partie de l’évolution des enfants. En suivant ces conseils j’espère les atténuer et les diminuer et faire que la crise des deux ans sera moins douloureuse...



Pour résumer, en cas de crise il faut trouver la cause et régler le problème de manière cohérente. Évitez les conflits avec de la prévention et des alternatives (même orientées). Restez calme, courtois et réfléchit... Facile à dire !



***








NB : Notre devise à la maison c’est zéro fessé et zéro punition (la violence engendre la violence, la punition est humiliante et au final on obtient un enfant qui obéit par crainte du bâton et non par choix : retournez vous et vous verrez ! C’est notre opinion, en aucun cas je dis que c’est la meilleure, mais nous nous donnons une chance de tester), alors en alternative au coin ou la fessé, nous avons mis en place un petit oreiller sur lequel nous plaçons Hugo avec sa tétine et son doudou et nous lui indiquons que lorsqu’il sera calmé il pourra venir nous voir. En général ça marche et parfois il y va de lui-même... Sur ce site, elle propose un bocal rempli d’eau pailleté, elle le remue et demande à l’enfant de revenir une fois les paillètes au fond, je n’ai pas encore testé mais ça me plais.





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