Je veux dormir !






Depuis plusieurs mois notre bébé ne faisait plus ses nuits. En effet, Hugo pleurait chaque nuit pour réclamer un biberon de lait bien chaud… Forcément, monsieur ne mange rien de la journée ! Et  résultats : maman est exténuée, papa à fleur de peau. Il fallait (pour notre santé mentale) trouver une solution !

À bout de nerfs, je pose, mon café, mes cernes et moi devant une amie (oui, les amies fraiches et reposées, sont beaucoup plus réfléchies que la maman fatiguée) et lui parle de mes soucis de bébé insomniaque mangeur nocturne.

Elle me rappelle qu’il a eu plein de changement dans notre vie de famille et suggère qu’on n'a peut-être pas assez expliqué les choses à Hugo. Du coup, il angoisse et trouve une excuse pour être cajolé.

Des changements? Oui c’est le moins qu’on puisse dire :

- mon cher et tendre époux est muté à Paris, il ne revient que le week-end. Comment a-t-on géré les départs ? Eh bien, papa faisait un câlin le soir, sans parler du départ pour ne pas rendre triste Hugo, et lui faisait discrètement un petit bisou le lundi matin, car après tout il dormait.

- nous avons acheté une maison à rénover, donc nous avons changé Hugo d’assistante maternel, trois mois avant d’emménager dans la nouvelle maison histoire qu’il ait un repère stable au moment du déménagement. Isabelle et moi nous disons au revoir mais sans inciter pour qu’Hugo dise au revoir aussi. Après tout, il adore aller chez Isabelle… Il n’est pas traumatisé d’avoir changé, non ?

- qui dit rénovation, dit gros travaux, et nous avons passé tous les dimanches du trimestre avant d’aménager à refaire l’électricité. Du coup, Hugo était gardé par sa marraine. On partait pendant la sieste et arrivait juste pour le coucher. On préférait partir pendant la sieste car dès que ma sœur arrivait Hugo nous collait comme … de la UHUgo.

En effet, ça faisait pas mal de changement et d’abandon pour un petit bébé d’un an… Et comme me la fait remarquer mon amie, on ne lui a rien expliqué.

Ni une, ni deux, le soir même je prends ma marmotte dans les bras et le câline, et je lui explique TOUT.

Papa s’en va la semaine pour le travail, mais revient toujours. Il t’aime et ce n’est pas de ta faute s'il s’en va au contraire il est triste lui aussi d’être loin de toi.

Nous quittons tous les soirs Isabelle mais nous la retrouvons le lendemain. Nous n’abandonnerons pas Isabelle. Élodie nous lui avons dit au revoir, mais ce n’est pas non plus de ta faute, c’est par ce que nous allions changer de maison.

Maintenant, quand Papa est là c’est le week-end et c’est en famille dans notre nouvelle et définitive maison. La semaine c’est avec maman le matin et le soir et avec Isabelle le reste de la journée. Tout ça ne changera pas pendant longtemps. « Rassure-toi mon chat, je suis et serai toujours là. Alors cette nuit, si tu te réveilles, tu sais que maman veille sur toi, tu es bien au chaud dans ta gigoteuse, en sécurité dans ton lit, tu ne risques rien. Alors si tu te réveilles, tu prends tétine et Doudou et tu te rendors tout seul comme un grand. », voilà la phrase rassurante qui dorénavant clos le rituel du coucher.

Et maintenant je dors… Merci Sophie

Voilà la leçon à tirer de cette expérience :

Quand votre enfant n’a pas un comportement classique, interrogez-vous, trouvez la cause. Ne subissez pas, même si vous êtes patient, ce n’est bon ni pour lui, ni pour vous.

Parler un maximum à votre enfant et n’oubliez pas de bien marquer les changements ou séparations pour qu’il puisse si préparer, faire le plein de câlin pour tenir la journée ou profiter pleinement des derniers instants.

Voilà, j’espère que ça aidera un peu d’entre vous.

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